vendredi 22 décembre 2017

* 1830 - 1930 * Centenaire de l'Algérie Française en 13 timbres *

La période dite de l’Algérie française 

(en arabe : الجزائر الفرنسية) au sens historique du terme, ou de l’Algérie coloniale, va, dans l'histoire de l'Algérie, de 1830 avec la prise d'Alger, à 1962 avec l'indépendance du pays. 

Cette période est parfois aussi désignée, dans son ensemble, comme celle de la colonisation, de la présence ou de l'occupation française de l'Algérie (en arabe : الاحتلال الفرنسي للجزائر). 

En 1839, les autorités françaises adoptent le nom d’Algérie comme appellation officielle du territoire correspondant. 

L'entreprise de conquête se termine par l'annexion d'une partie du Sahara en 1902, tandis que la colonisation proprement dite voit la création des départements français d'Algérie (1848-1957) — Oran, Alger et Constantine — et des territoires du Sud (1902-1957). 

La résistance à la colonisation fait place après la Première Guerre mondiale à la constitution du mouvement national algérien. 

Enfin, après la guerre d'Algérie (1954-1962), l'indépendance du pays est proclamée le 5 juillet 1962. 

 

En 1930 l'administration française en Algérie à émis une série de 12 timbres  

Toutes les images sont cliquables

  Gare PLM d'Oran
 


 Fondée en 902 par les Andalous, Oran connaît une succession de dynasties arabo-berbères. 
Occupée par les Espagnols en 1509, elle est définitivement reconquise en 1792 
par le bey Mohamed El Kebir et devient le siège du beylik de l'Ouest. 
Pendant la colonisation française, elle connaît un développement
 rapide,et devient la deuxième ville d'Algérie. 
Après l'indépendance, elle demeure la capitale économique de l'Ouest du pays 
et le principal centre financier, commercial et industriel.


Le Pont de Sidi Rached -  CONSTANTINE
Constantine, l'une des plus anciennes cités du monde, est une ville importante dans l'histoire méditerranéenne.
Anciennement Cirta, capitale de la Numidie de 300 av. J.-C. à 46 av. J.-C.
elle passe sous domination romaine par la suite. 
C'est à l'empereur Constantin Ier qu'elle doit son nom actuel depuis 313.
Durant le Moyen Âge elle est conquise par les Arabes au VIIe siècle et elle fera partie successivement du royaume aghlabide, de l'empire fatimide puis des royaumes ziride,  hammadide, almohade et hafside.
Elle deviendra au XVIe siècle la capitale du beylik de Constantine, siège du pouvoir beylical et vassale de la régence d'Alger. 
Lors de la conquête de l'Algérie par les Français elle sera prise en 1837, après un échec en 1836. Intégrée à la wilaya II, le Constantinois, par le FLN durant la guerre d'Algérie elle devient le siège de sa propre wilaya à l'indépendance du pays.
Le pont de Sidi Rached est un viaduc routier qui traverse les gorges du Rhummel et relie le quartier du Coudiat (centre-ville) à la gare de Constantine. 
Il a été construit à Constantine en Algérie française, entre 1908 et 1912, par l'ingénieur Aubin Eyraud, avec l'aide de Paul Séjourné qui en a conçu les cintres1 et a terminé la construction. 
Il était le plus haut pont en maçonnerie du monde lors de sa construction.

 L'Amirauté - ALGER
Fondée au IVe siècle av. J.-C., comme comptoir phénicien en pays berbère, sous le nom d'Ikosim, elle est occupée par les Romains, les Vandales, les Byzantins et les Arabes puis au début du Moyen Âge par la tribu berbère des Beni-Mezghana.
C'est le souverain berbère de la dynastie ziride Bologhine ibn Ziri, au milieu du Xe siècle qui fondera l'Alger actuelle, sous son nom El-Djazaïr ou Lezzayer, employé encore de nos jours pour la désigner en arabe et en berbère.
Elle ne prend son rôle de capitale de l'Algérie qu'à partir de la période de la régence d'Alger en 1515. Elle est alors une des cités les plus importantes de la mer Méditerranée entre le XVIe siècle et le début du XIXe siècle, pratiquant le corso, et à laquelle les puissances maritimes versent un impôt pour le passage de leur flotte.
Son rôle de capitale du pays sera confirmé lors de la colonisation française où elle devient 
le siège du gouverneur général de l'Algérie.
Alger fut la capitale de la France libre de 1942 à 1944.
 Depuis l'indépendance de l'Algérie, en 1962, devenue capitale de l’État algérien, elle abrite le siège des institutions politiques du pays en plus de tenir un rôle de premier plan économiquement.


Alger - le port 




La porte de Trajan - Timgad 

Timgad ou Thamugadi (colonie Marciana Traiana Thamugadi en latin), surnommée la « Pompéi de l'Afrique du Nord »1 est une cité antique située sur le territoire de la commune éponyme de Timgad, dans la wilaya de Batna dans la région des Aurès, au nord-est de l'Algérie. 
Elle fut fondée par l'empereur romain Trajan en 100 et dotée du statut de colonie. 
Il s'agit de la dernière « colonie de déduction » en Afrique romaine, c'est-à-dire d'une colonie essentiellement peuplée de citoyens romains (souvent d'ailleurs d'anciens soldats romains). 
Bâtie avec ses temples, ses thermes, son forum et son théâtre, la ville, initialement d'une superficie de 12 hectares, finit par en occuper plus d'une cinquantaine. 
Au vu de son excellent état de conservation et du fait qu'on la considérait comme typique d'une ville romaine, Timgad a été classée au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO en 1982. 


Djemila
Djemila, Ǧimla en amazigh (de l'arabe : جميلة, « la belle ») est une cité antique située sur le territoire de la commune éponyme de Djemila, dans la wilaya de Sétif, en bordure de la région du Constantinois en Algérie. 
Le site de Djémila abrite les vestiges de l'antique Cuicul, cité romaine, classée patrimoine mondial par l'Unesco.



 Djemila




 La Mosquée Mansourah - Tlemcen 
 Tlemcen; arabe: تْلمسان, Tlemsan), est une commune de la wilaya de Tlemcen, dont elle est le chef-lieu. Elle est située au nord-ouest de l'Algérie, à 520 km à l'ouest d'Alger, à 140 km au sud-ouest d'Oran et, proche de la frontière du Maroc, à 76 km à l'est de la ville marocaine d'Oujda. 
La ville est érigée dans l'arrière-pays, est distante de 40 km de la mer Méditerranée.
Ancienne capitale du Maghreb central, la ville mêle influences berbère, arabe, hispano-mauresque, ottomane et occidentales. 
De cette mosaïque d'influences, la ville tire le titre de capitale de l'art andalou en Algérie. 
Selon l'auteur Dominique Mataillet, divers titres sont attribués à la ville dont « Perle du Maghreb », « Grenade africaine » et « Médine de l'Occident ».



Ghardaïa
 Le Mzab ou M'zab, en endonyme tamazight (mozabite) : ⴰⵖⵍⴰⵏ, Aghlan ou encore ⵉⵖⵣⴰⵔ ⴰⵡⴰⵖⵍⴰⵏ, Ighzer awaghlan (la vallée du Mzab), en arabe : مزاب (Mzab), est une région du nord du Sahara algérien berbérophone, située dans la wilaya de Ghardaïa, 
à 550 km au sud d'Alger (441 km à vol d'oiseau). 
Elle s'étend sur environ 8 000 kilomètres carrés, entre 32° et 33°20′ de latitude Nord et 0°4′ et 2°30′ de longitude Est. 
Elle abrite approximativement 360 000 habitants (estimation 2005).

Le Mzab est un plateau que parcourt un oued du même nom. 
Sa vallée servit de refuge aux Ibadites qui y édifièrent cinq villes de 1016 à 1053.


Tolga
Douar issu du territoire de la tribu des Ziban (commune indigène de Biskra) délimité par arrêté du 7 mars 1904 et constitué en sept douars : Chetma, Lichana, Mekhadma, Ourellal, Saâda, Sidi Okba et Tolga.
Il est érigé en deux communes par arrêtés du 26 avril 1957 : Tolga et Bordj El Azzouz.
Tolga est également une oasis.
Une section administrative spécialisée porte ce nom.


Touareg  
 
Les Touaregs, qui se nomment eux-mêmes les Kel Tamasheq sont des habitants du Sahara central et de ses bordures (Algérie, Libye, Niger, Mali, Mauritanie et Burkina Faso). 
Ils parlent une langue berbère, le tamasheq, et utilisent un alphabet appelé tifinagh .

Souvent nomades, leur sédentarisation s'accélère depuis la seconde moitié du XXe siècle.Ils sont confrontés à des formes d’assimilation culturelle et linguistique (acculturation) et à une marginalisation économique et politique qui les ont conduits à la lutte armée dans les années 1990.
Beaucoup ont abandonné le nomadisme pour se fixer dans les grandes villes en bordure du Sahara, comme Tamanrasset en Algérie ou Agadez au Niger, ou les capitales des États sahéliens (Bamako, Niamey).


 Le vieil Alger 
La casbah d'Alger, communément appelée la Casbah (en arabe : القصبة, Al-qaṣabah, « la citadelle »), correspond à la vieille ville ou médina d'Alger, capitale de l'Algérie, dont elle forme un quartier historique inscrit au patrimoine mondial de l'humanité de l'Unesco depuis 1992. 
Administrativement, elle est située dans la commune de Casbah, au sein de la wilaya d'Alger.

Son histoire remonte à l'Antiquité, où elle est d'abord un port punique, puis berbère et enfin romain. Fondée au Xe siècle par les Berbères sous la dynastie des Zirides, elle est ensuite enrichie par les apports des autres dynasties berbères qui dominent successivement le Maghreb central. 
Elle atteint son apogée durant la période de la régence d'Alger, de laquelle elle est le siège du pouvoir politique. 
Colonisée par les Français en 1830, elle est progressivement marginalisée car les centres de pouvoir sont déplacés vers la nouvelle ville. 
Elle occupe un rôle central pendant la guerre d'Algérie, servant de bastion aux indépendantistes du FLN. 
À l'indépendance du pays, en 1962,elle ne retrouve pas son rôle central et redevient un espace marginalisé de la ville.
Exemple d'architecture islamique et d'urbanisme des médinas arabo-berbères, elle est aussi un symbole de la culture algérienne, un objet d'inspiration artistique  et le siège d'un savoir-faire artisanal ancestral.
 Elle est menacée par le manque d'entretien et d’intérêt de ses habitants et 
de l'administration,malgré son classement par l'Unesco. 
Des acteurs locaux se battent pour faire vivre son patrimoine matériel et immatériel.


Mosquée Sidi Abderrahmane
Djamaâ Sidi Abderrahmane, est une mosquée de la Casbah d'Alger datant du XVIIe siècle. 
Bâtie vers 1621, c'est une petite mosquée et mausolée (koubba) dédiée au penseur et théologien kabyle Sidi Abderrahman et-Thaâlibi (1384-1471). 
La mosquée à proprement parler date de 1696 ; elle est construite autour du tombeau du théologien.

D’après Omar Racim



Omar Racim 

Omar Racim (1884 - 1959) est né dans une populaire famille d'artistes d'origine turque.
Comme beaucoup d'enfants algériens de son époque Omar Racim a appris 
le Coran dans sa prime jeunesse. 
Il va également s'initier à l'art de l'enluminure dans l'atelier familial à la Casbah d'Alger.
Autodidacte bilingue, il commence à travailler dans une imprimerie coloniale à l’âge de 14 ans. 
Ses premiers articles journalistiques datent de 1909. Ils sont publiés dans les journaux "El Moudjahid" et "Mourchid El Ouma" qui paraissent en Tunisie. 
Il dénonce la pauvreté et les maux sociaux. Il publie des écrits sur la musique, l'art andalou et l'architecture dans des revues 
marocaines, tunisiennes et égyptiennes.
En 1931, il participe à l'exposition coloniale internationale de Paris où
 il obtient un diplôme d'honneur.
Omar Racim fonde en 1939 une école de miniature, enluminure et calligraphie à Alger où il forme une pléiade de jeunes artistes dont Temmam, Ben Debbagh, Boutaleb. À la même époque, il appartient à l'Union Artistique de l'Afrique du Nord et expose dans ses salons.
À partir de 1940 il se consacre uniquement à l'enluminure du Coran.

Omar Racim est le frère aîné de Mohammed Racim.



 Caractéristiques philatéliques
Impression Taille-douce
dentelé 12 1/2
Émis en feuille de 50 TP
Quantité 44 900 

Démonétisé le 01/02/1931 
 

© Texte : catawiki  . timbres : Lionel Nivelle 2017 .  photo : diverses sources Web .
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